Non mais je rêve. La vie est drôle et vous joue des tours régulièrement.
Tout a commencé la semaine dernière. Je pianotais sur le web, à la recherche d'un je ne sais quoi, d'idées, de boulot, de propositions, ou je ne sais quoi d'autre. Et pim, une annonce me saute à la figure. On recherche des figurants pour un film de Christopher Thomson qui se tourne à Cannes ; ça tombe bien c'est chez moi. Là encore l'annonce précise les âges ( le mien) et idéalement ils souhaitent des journalistes ou gens de la profession (Oh ben ça alors ça aide oui, vu que à la base c'est un peu mon métier :))
Bref ni une ni deux je mail ma photo (genre identité améliorée) et je me dis que empocher 150 euros pour marcher dans la rue, ce sera toujours ça de pris.
Je laisse ça dans un coin de ma tête et avant hier, je reçois un mail qui me confirme une date d'audition de casting avec en pièces jointes des scènes. GLUPS.
Quatre scènes, pas beaucoup de texte mais asez pour me faire flipper....l'idée moi, c'était juste de marcher dans la rue, pas me mettre en face d'une caméra pour une audition.
Ni une ni deux j'appelle l'assistant casting, je lui demande si je dois apprendre par coeur : " Vous inquiétez pas, on fera aussi des impros" Et bien oui ! Soyons fous !
Bon j'ai failli annuler, parce que vraiment je le sens pas. Quand j'avais 15 ans, j'ai voulu intégrer une école de théâtre, le résultat a été pathétique...
Et puis je me suis souvenue, que rien ne se présentait par hasard. Certes je sais que je n'ai aucune chance, là n'est pas la question, mais cette expérience, cette mise en difficulté m'aidera certainement pour autre chose.
Petit flash back. Avant d'intégrer le cabinet de voyance, je devais être prof d'histoire vacataire. Au dernier moment je m'étais défilée, en me disant, que de toute façon, cela ne me servirita à rien. Fatalité un an plus tard, une école d'ensignement supérieur me proposait d'enseigner les techniques de sophrologie aux étudiants en journalisme. Et bien à ce moment là, vierge de toute expérience, j'ai compris à quoi être prof d'histoire m'aurait servie.
Donc c'est flippée, curieuse et en totale lâcher prise, que je me prépare à cette audition de demain. J'imagine le carnage mais peu importe, c'est peut-être juste la répétition d'autre chose, ou encore ma soif de reconnaissance avouée qui me reviens à la figure par un petit jeu subtil de l'univers...à suivre