J'aime la nuit. Oui j'aime la nuit. Plus jeune quand je vivais encore chez maman, je m'allongeais au bord de la piscine et je regardais le ciel étoilé. Je demandais à Dieu de me donner une vocation, je lui demandais de rencontrer le grand amour pour ne pas avoir à affronter les terribles épreuves de la vie seule. Mais je voulais LA personne.Mon double, celui qui me comprendrait et m'aimerait entièrement. Parfois hop une étoile filante, je croisais les doigts.
Dieu ou l'univers m'ont donc exaucé.
Donc j'aime la nuit car c'est calme, tout le monde dort. On se sent bien avec cette impression que l'univers nous écoute, nous juste nous.
Et puis la nuit ce sont les rêves. Et chez moi c'est quelque chose. J'ai toujours beaucoup rêver. Ce qui pour les psy est considéré comme un signe de bonne santé mentale.
J'ai toujours eu des rêves à message, très fort. Pour mon évolution, mes blocages, mes envies non avouées etccc.
Et puis quand ma grand-mère est morte, j'ai découvert que c'était une façon d'entrer en contact avec eux. Enfin l'inverse plutôt. Je fais bien la disctinction entre rêver d'un proche décédé de manière "basique" et entrer en contact réel avec un proche décédé au moment du rêve, au moment où notre conscience est assez modfiée pour lâcher-prise.
Donc la première fois c'était avec ma douce grand-mère. A l'époque nous étions mon mari et moi encore à Paris et nous étions en plein déménagement. N'ayant pas encore d'appartement il était convenu que nous devions habiter dans la maison de campagne de mes grands-parents. Et franchement j'en avais aucune envie. J'avais peur et je trouvais cette maison triste.
Mais bon...et mon rêve commence : je suis donc dans cette maison, une nuit avec mon mari. Nous dormons dans notre chambre à l'étage. J'entends du bruit, je me lève. Et par la fenêtre, je vois ma grand-mère, tranquille, assisse sur une chaise comme à son habitude. Et là je me dis ( toujours en rêve) au mon dieu en fantôme ! J'ai peur. Et puis je vois que dehors la lumière est intense forte. Une lumière de jour alors qu'il fait nuit.
Je décide donc d'écouter ce que ma grand-mère a à me dire. " N'aies pas peur ma petite fille, tout se passera bien". Suivi de mots d'amour très personnel.
Soulagement.
Le lendemain, j'ai su que tout irait bien. J'ai su aussi par les mots d'affections que ma grand-mère ne m'en voulais pas de ne pas avoir été là au moment de sa mort. A cette époque, j'ai eu peur d'affronter ça. Mais là tout était réparé, apaisé. J'étais protégée et j'ai su que ce rêve là était différent que ce n'en était pas un.
Nous avons habité dans cette maison trois mois. Quand nous avons refermé le portail, j'ai su que je n'y mettrais plus les pieds. J'ai remercié la providence de m'avoir offert ce cadeau, d'avoir habité ce lieu plein de souvenirs d'enfance et si cher à mes grands-parents.
Depuis je continues mes rêves. J'y accorde beaucoup d'attention car je sais que les personnes qui veillent sur moi s'en servent pour me faire passer des messages...
Et comme m'a dit un jour une psychiatre : " Si vous voulez obtenir quelque chose, commencez d'abord par le rêver"